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Bahon l'aurait vu sur la vidĂ©o si il y avait eu une plaie ouverte. Message citĂ© 1 fois. Gazette. PostĂ© le 21-01-2020 Ă 20:55:57 . Darth Carotte a Ă©crit : Peut ĂȘtre parce qu'une grosse partie de la biodiversitĂ© "invisible" qui disparait est la mĂȘme que celle qui permet aux sols d'ĂȘtre fertiles Cette biodiversitĂ© disparais justement aux endroits ou on ne s'en sert pas partout avec les
MARIEGEORGE BUFFET, la secrétaire nationale du PCF, a été la premiÚre à rendre hommage au Pr Jacques Roux, décédé le 5 avril à l'ùge de 82 ans. « Il a marqué l'évolution de la société française par son humanité, la force et le sérieux de son engagement », a-t-elle souligné. Professeur à l'université de Montpellier, titulaire de la chaire de microbiologie et de virologie
UneEnquĂȘte Critique Sur L'affaire Du Sang ContaminĂ© Et Le Scandale Des Transfusions Sanguines, By Jean Sanitas, vous ne pouvez pas comprendre, ainsi que rĂ©aliser autour d'au moins quelque chose. Mais reconnaĂźtre, en fournissant ce livre conseillĂ©, nous sommes rĂ©ellement certain que vous pouvez l'acquĂ©rir, mĂȘme au moins quelque chose.
Lesmanifestations du sepsis sont nombreuses. Pour évoquer le diagnostic, il faut au minimum deux sur signes sur les quatre suivants : de la fiÚvre au-dessus de 38°C ; au contraire, une diminution de la température en dessous de
Enfait il faudrait que le sang soit contaminé, que tu aies une coupure sur le doigt pour que le virus entre en contact avec ton sang. Franchement la probabilité est faible. Mais tu as eu le bon
Site De Rencontre Serieux Gratuit En France. ConnaĂźtre les diffĂ©rents types de plaie Une plaie est une dĂ©chirure de la chair, plus ou moins profonde. Elle est causĂ©e par un contact avec un objet tranchant, par une morsure ou par un choc avec une surface dure, lors dâune chute par exemple. Pour les brĂ»lures, il y a une conduite Ă tenir spĂ©cifique. On distingue plusieurs types de plaies. - Une excoriation cutanĂ©e ou Ă©gratignure, touche les couches superficielles de la peau. Les bords de la plaie sont irrĂ©guliers. Le saignement et de faible abondance et de courte durĂ©e et la plaie entraĂźne une douleur similaire Ă celle provoquĂ©e par une brĂ»lure. - Une plaie profonde, ou entaille, a des bords dĂ©coupĂ©s plus nettement. Les saignements peuvent ĂȘtre importants, et dĂ©pendent de la localisation de la blessure ainsi que de sa profondeur. Lorsque la blessure est profonde, elle peut dĂ©passer les tissus sous-cutanĂ©s et toucher les tendons, les muscles, les ligaments, les nerfs ou mĂȘme lâos, notamment au niveau des doigts et des mains. Les saignements sont importants, voire impressionnants lors dâune plaie sur le cuir chevelu. Une blessure au visage ou aux mains peut aussi entraĂźner un saignement important. SAIGNEMENT. Lorsque le sang gicle ou coule de façon continue de la plaie, une pression doit ĂȘtre exercĂ©e directement sur celle-ci afin d'arrĂȘter le saignement. Retrouvez les Ă©tapes dâintervention sur le site de la croix-rouge. Complications en cas de plaie Une plaie peut donner lieu Ă des complications infectieuses qui se manifestent par des rougeurs, des douleurs Ă la pression ou une douleur pulsante avec une sensation de battement, une peau plus chaude et Ă©ventuellement lâapparition de pus. Lâinfection entraĂźne des complications dĂšs lors quâelle touche une articulation, ou quâelle sâaccompagne de fiĂšvre ou de ganglions. Il est Ă©galement recommandĂ© de vĂ©rifier si les vaccins anti-tĂ©taniques sont Ă jour, pour prĂ©venir lâapparition du tĂ©tanos. Une plaie profonde touchant les nerfs, tendons ou articulations est susceptible dâentraĂźner des problĂšmes moteur en cas de lĂ©sion. Traitement des plaies mineures Les Ă©raflures, Ă©corchures ainsi que les coupures cutanĂ©es peu profondes et peu Ă©tendues peuvent ĂȘtre traitĂ©es Ă domicile aprĂšs s'ĂȘtre dĂ©sinfectĂ© les mains. Pour nettoyer la plaie passer la plaie sous un filet dâeau Ă tempĂ©rature ambiante ou avec du sĂ©rum physiologique. Les corps Ă©trangers gravillons, brins dâherbe peuvent ĂȘtre retirĂ©s avec une pince Ă Ă©piler dĂ©sinfectĂ©e. Pour dĂ©sinfecter la plaie nettoyer de lâintĂ©rieur vers lâextĂ©rieur, avec une compresse et un antiseptique. Si la plaie est suintante, appliquer de lâĂ©osine aqueuse pour lâassĂ©cher. Enfin, pour protĂ©ger la plaie selon le type de plaie, il est possible de la laisser Ă lâair libre, ou au contraire de la recouvrir dâun pansement adhĂ©sif. Dans le cas dâune coupure peu profonde et peu Ă©tendue, poser des bandelettes adhĂ©sives dans les six heures qui suivent la blessure en vue dâune bonne cicatrisation. Consultation et prise en charge mĂ©dicale Il est nĂ©cessaire de consulter un mĂ©decin dans certains cas saignement abondant ou pulsatile, troubles de la coagulation, plaie profonde ou au contraire petite mais provoquĂ©e par un objet pointu, plaie qui touche lâĆil ou la main, la tĂȘte ou gĂȘne dans la mobilitĂ© dâune articulation, prĂ©sence de vertiges, pĂąleur, sueurs et signes de malaise. La consultation dâun mĂ©decin dans la journĂ©e est recommandĂ©e si la plaie est trĂšs souillĂ©e ou sâil sâagit dâune morsure. Elle est Ă©galement nĂ©cessaire en cas de doute sur la vaccination contre le tĂ©tanos.
Accueil » Maladies nosocomiales » SARM staphylocoque dorĂ© SymptĂŽmes et traitement aprĂšs une infection Dans un prĂ©cĂ©dent article, nous avions prĂ©sentĂ© ce que sont les SARM staphylocoque aureus rĂ©sistant Ă la mĂ©ticilline, aussi appelĂ©s staphylocoques dorĂ©s. Nous vous avions aussi parlĂ© des prĂ©cautions Ă respecter pour Ă©viter dâĂȘtre infectĂ© par ce microbe lors dâun sĂ©jour Ă lâhĂŽpital. Car cette bactĂ©rie inoffensive lorsquâelle reste sur la peau, peut causer des infections graves lorsquâelle rentre dans le corps en passant bien souvent par une plaie ouverte ou une coupure de la peau. Si un staphylococcus aureus pĂ©nĂštre dans lâorganisme via une brĂšche de lâĂ©piderme, il peut causer diffĂ©rents types dâinfections. Dans la plupart des cas, il va sâagir dâune infection des tissus de lâĂ©piderme autour de la plaie une peau rouge, une tumĂ©faction et une inflammation au pourtour de la plaie. Lâinfection peut aussi prendre la forme de furoncles, kyste ou autre abcĂšs. La prĂ©sence de pus et dâune ultra-sensibilitĂ© au toucher sont des symptĂŽmes renforçant le diagnostic dâune contamination par le staphylocoque dorĂ©. Le SARM peut Ă©galement ĂȘtre la cause dâautres types dâinfections infection urinaire si la bactĂ©rie entre dans le systĂšme urinaire, cela est possible. septicĂ©mie dans le cas oĂč le SARM entre dans le sang, cela crĂ©era un empoisonnement du sang, câest une infection grave. pneumonie une atteinte et une infection du systĂšme respiratoire est envisageable si le microbe nâest pas stoppĂ© Ă tempsâŠ. ⊠toutes les parties du corps peuvent potentiellement ĂȘtre infectĂ©es coeur, moelleâŠ. Dans les cas les plus graves, la vie du patient peut-ĂȘtre en danger. Comme diagnostiquer la prĂ©sence de staphylocoque dorĂ© ? Le test de prĂ©sence du SARM se rĂ©alise au moyen dâune prise de sang ou dâun prĂ©lĂšvement sur la zone infectĂ©e. Si la bactĂ©rie est prĂ©sente, des tests complĂ©mentaires sont effectuĂ©s pour identifier les antibiotiques efficaces et prodiguer un traitement. A noter que la dĂ©couverte de staphylococcus aureus sur la peau ou dans le nez dâun patient de signifie pas quâil est infectĂ©, il est simplement âporteurâ et cela nâest en aucun cas dangereux. Il doit juste faire attention Ă ne pas le transmettre Ă une personne susceptible de se faire infecter systĂšme immunitaire plus faible, prĂ©sence dâune blessure ouverteâŠ. Dans la plupart des cas, si le microbe est dĂ©couvert sur lâĂ©piderme, une crĂšme antibiotique sera prescrite afin dâĂ©liminer le germe et Ă©viter toute transmission. Staphylocoque dorĂ© quel traitement ? Comme son nom lâindique, lâune des caractĂ©ristiques du SARM âstaphylocoque aureus rĂ©sistant Ă la mĂ©ticilline-, est quâil a dĂ©veloppĂ© une rĂ©sistance Ă la mĂ©ticilline, antibiotique normalement utilisĂ© pour soigner toutes sortes dâinfections. Il est donc plus difficile Ă Ă©liminer mais, heureusement il reste vulnĂ©rable Ă dâautres types dâantibiotiques vancomycine ou linĂ©zolide. Lâantibiotique est souvent injectĂ© en intraveineuse et le traitement peut parfois durer plusieurs semaines, pĂ©riode durant laquelle il est prĂ©fĂ©rable dâĂȘtre en surveillance Ă lâhĂŽpital pour Ă©viter que lâinfection ne sâĂ©tende Ă dâautres parties du corps. En conclusion, mĂȘme si cette bactĂ©rie peut-ĂȘtre responsable dâinfections graves et parfois mettre la vie du patient en danger, sa transmission est limitĂ©e si des rĂšgles dâhygiĂšne strictes sont respectĂ©es lors du sĂ©jour Ă lâhĂŽpital. Le lavage de mains est Ă©lĂ©mentaire et le personnel mĂ©dical doit porter des gants lorsquâil manipule du matĂ©riel ayant Ă©tĂ© en contact avec des patients infectĂ©s, cela pour ne pas contaminer les autres chambres quâil visite. 6 Comments on SARM staphylocoque dorĂ© SymptĂŽmes et traitement aprĂšs une infection Copyright © Tous droŃts rĂ©servĂ©s - Toute reproductŃon est ŃnterdŃte sous peŃne de poursuŃtes.
Notions de base DĂ©finition La plaie est une lĂ©sion de la peau, revĂȘtement protecteur du corps, avec une atteinte possible des tissus sous la peau. Elle est provoquĂ©e par un agent extĂ©rieur comme un couteau ou par un coup, une chute. Rappel d'anatomie et de physiologie â Savoir + cours anatomie Niveau DEA ambulancier Anatomie Peau Sous peau Muscles Tendons Vaisseaux Nerfs Articulation Os Physiologie La plaie endommage la peau mais aussi les parties dites molles sous la peau la peau la graisse les muscles les tendons les vaisseaux les nerfs les os La peau recouvre toute la surface du corps. La couche superficielle s'appelle l'Ă©piderme composĂ© de plusieurs couches de cellules qui meurent et rĂ©gĂ©nĂšrent. Sous les cellules de la peau , il y a le derme avec des petits vaisseaux la plaie saigne des fibres Ă©lastiques des glandes sueurs, rĂ©gulation de la tempĂ©rature du gras plus ou moins Ă©pais obĂ©sitĂ© des rĂ©cepteurs sensitifs capteurs dĂ©but des nerfs sensitifs Ă l'origine de la sensation de douleur mais aussi de la tempĂ©rature , de la pression. Tout autour des os il y a des muscles. Souvent ils sont opposĂ©s un devant qui flĂ©chit et un autre derriĂšre qui Ă©tend. Par ex. au niveau du bras biceps et triceps ils peuvent ĂȘtre en partie dĂ©chirĂ©s par une plaie. Ils consomment beaucoup d'oxygĂšne et de sucre, ils sont donc bien vascularisĂ©s. Les muscles se terminent Ă chaque extrĂ©mitĂ© par des tendons qui s'accrochent aux os. Rappelons qu'un tendon c'est une "ficelle" au bout d'un muscle et qui va Ă un os. Il permet grĂące Ă une articulation de faire bouger un bout de doigt par ex. Ils sont particuliĂšrement nombreux au niveau du poignet et de la main. Au poignet il y a beaucoup de tendons pour l'extension sur la face dorsale et de l'autre cĂŽtĂ© pour la flexion des doigts. Sous la peau il y a de trĂšs nombreux vaisseaux qui proviennent des artĂšres et retournent au coeur par les veines. Dans des gaines sont rĂ©unies artĂšre, veine, nerf Les nerfs sensitifs et moteurs suivent en gĂ©nĂ©ral le trajet des artĂšres et veines dans des gaines, puis deviennent plus petits. Sous la peau il y a de trĂšs nombreuses ramifications nerveuses. C'est le lieu de contact entre 2 os. Elle permet de maintenir les os en place grĂące aux ligaments, et d'obtenir un mouvement rapide grĂące aux tendons et aux muscles qui adhĂšrent au pourtour des extrĂ©mitĂ©s des os. Elle est entourĂ©e d'une capsule composĂ©e de fibres Ă©lastiques et de ligaments qui maintiennent l'articulation en place. A l'intĂ©rieur de l'articulation, il y a trĂšs peu de liquide lubrifiant appelĂ© liquide synovial. N'oublions pas qu'il n'y a pas que les grosses articulations. Pour la mainil y a articulation entre phalanges par ex. Les os sont l'ossature des membres. Autour il y a des muscles et des gaines regroupant les artĂšres, veines et nerfs principaux. La peau recouvre toute la surface du corps et se continue par les muqueuses au niveau des orifices naturels. La peau a trois fonctions essentielles protĂšge notre organisme des agressions extĂ©rieures Ses diffĂ©rentes couches constituent une barriĂšre aux nombreux facteurs agressifs comme les agents infectieux bactĂ©ries et virus rĂ©gulation de la tempĂ©rature de l'organisme Si la tempĂ©rature augmente, les petits vaisseaux contenus dans la peau se dilatent et transportent la chaleur Ă la surface de la peau pour l'Ă©changer avec l'air. L'Ă©vaporation de la sueur participe Ă la dĂ©perdition de la chaleur. ExposĂ©s au froid, les petits vaisseaux de la peau se contractent, orientant ainsi la chaleur vers l'intĂ©rieur de l'organisme en Ă©vitant une dĂ©perdition de chaleur informations sur l'environnement extĂ©rieur Le toucher, la pression et la douleur sont les principales informations perçues. Il en est de mĂȘme pour la sensation de chaud et de froid. Ces perceptions sont rĂ©coltĂ©es par des capteurs situĂ©s dans la peau et transmis par l'intermĂ©diaire des nerfs, puis de la moelle Ă©piniĂšre au cerveau. MĂ©canisme La plaie est faite De l'extĂ©rieur vers l'intĂ©rieur avec un objet tranchant de type couteau par un projectile balle par Ă©crasement par morsure De l'intĂ©rieur vers l'extĂ©rieur fracture ouverte Les lĂ©sions Quelles sont les consĂ©quences d'une plaie ? Elles sont variables selon la profondeur de la plaie. Types de plaie La coupure Elle est provoquĂ©e par un objet tranchant verre, lame d'un couteau.... Il s'agit de l'aspect le plus frĂ©quent d'une plaie. Elle peut ĂȘtre accompagnĂ©e d'un saignement abondant ou d'une lĂ©sion d'un organe vital sous-jacent. Contusion Un coup peut provoquer une rupture des vaisseaux situĂ©s immĂ©diatement sous la peau. Le sang s'Ă©chappe dans les tissus sous l'Ă©piderme, donnant une coloration violette et un aspect gonflĂ© Ă la peau qui peut ne pas ĂȘtre rompue. Attention, les organes internes comme la rate peuvent se dĂ©chirer par la violence du choc. L'Ă©corchure Ă©raflure Il s'agit d'une plaie simple, superficielle, qui n'atteint pas la peau en profondeur. Elle donne un aspect rouge et suintant de la peau. Cette lĂ©sion est trĂšs douloureuse. Elle est en rĂšgle gĂ©nĂ©rale provoquĂ©e par une chute ayant entraĂźnĂ© un glissement ou par une friction. Elle contient souvent des petits corps Ă©trangers incrustĂ©s sous la peau et qui peuvent entraĂźner des infections secondaires. La lacĂ©ration Il s'agit d'une dĂ©chirure souvent complexe de la peau par arrachement ou Ă©crasement. La plaie est irrĂ©guliĂšre avec des lambeaux de peau. Les dĂ©gĂąts de la peau et les hĂ©matomes associĂ©s sont importants. Plaie ponctiforme comme un point. C'est le cas d'une piqure par aiguille, insecte, Ă©pine de rosiers... C'est une plaie souvent profonde car provoquĂ© par un objet pointu clou, arme blanche, balle... qui a traversĂ© bien souvent les organes sous jacents La gravitĂ© de cette plaie ne doit pas ĂȘtre mĂ©connue mĂȘme si elle ne parait pas extĂ©rieurement trĂšs importante. Souvent nĂ©gligĂ©e et non dĂ©sinfectĂ©e, elle peut par ex. au niveau de la pulpe d'un doigt donner naissance Ă un panaris. Elle peut aussi avoir infectĂ© une articulation ou une gaine qui enveloppe un tendon au niveau de la main. Citons l'injection sous pression avec un pistolet utilisĂ© dans le bricolage. âœâł Photos des diffĂ©rentes plaies PSE1 Coupure Coupure Ecorchure Ecorchure LacĂ©ration LacĂ©ration Ponctiforme Ponctiforme LĂ©sions sous cutanĂ©es ou contusions c'est Ă dire en dessous de la peau ou Ă©piderme sous cutanĂ©e. HĂ©matome C'est une boule sous tension sous la peau. Un coup peut provoquer une rupture des vaisseaux situĂ©s immĂ©diatement sous la peau. Le sang s'Ă©chappe dans les tissus sous l'Ă©piderme, donnant une coloration violette et un aspect gonflĂ© Ă la peau qui peut ne pas ĂȘtre rompue, c'est l'hĂ©matome. Ils sont parfois trĂšs Ă©tendus traduisant une lĂ©sion plus profonde comme une fracture ou une lĂ©sion interne. Attention Un hĂ©matome de cuisse sur une fracture du fĂ©mur peut stocker plus d'un litre de sang traumatisme potentiellement Ă haut risque de dĂ©tresse circulatoire parfois retardĂ© de quelques heures Ecchymose C'est une tache de sang d'oĂč le nom de "bleu" qui diffuse sous la peau. Elle est majorĂ©e si le sang est plus fluide maladie du sang ou traitement anticoagulant Elle peut mĂȘme ĂȘtre spontanĂ©e dans ce cas. Muscles et tendons Si le muscle se dĂ©fend bien contre l'infection et cicatrise bien, le tendon par contre cicatrise trĂšs mal. Il faut toujours le rĂ©parer chirurgicalement. C'est pourquoi toute plaie mĂȘme minime situĂ©e Ă proximitĂ© d'un tendon doit ĂȘtre opĂ©rĂ©e c'est le cas des plaies de la main. Rappelons qu'un tendon est une "ficelle" au bout d'un muscle et qui s'accroche Ă un os. Il permet grĂące Ă une articulation de faire bouger un bout de doigt par ex. Au poignet il y a plein de tendons pour l'extension sur la face dorsale et de l'autre cĂŽtĂ© pour la flexion. Attention Il faut toujours explorer au bloc opĂ©ratoire une plaie profonde ou mal situĂ©e main, poignet, articulations... Vaisseaux Les fins s'arrĂȘtent de saigner tous seuls ou en comprimant la plaie quelques minutes, mais les gros, surtout d'origine artĂ©rielle, entraĂźnent des hĂ©morragies graves importantes Ă l'origine possible d'un collapsus voire d'un arrĂȘt cardiaque plaie artĂšre fĂ©morale â Revoir plaie artĂ©rielle urgence vitale Nerfs Lorsqu'un nerf sensitif est coupĂ© , il n'y a plus de sensibilitĂ© en dessous de la plaie. Si c'est un nerf moteur , il ne commande plus. La motricitĂ© est atteinte. Les petits fins et superficiels cicatrisent, mais si un gros est coupĂ©, il faut alors les suturer. Le rĂ©sultat n'est pas garantie car on n'a pas encore trouver le moyen de refaire pousser les nerfs et remettre le tout en connexion. Articulations Une plaie situĂ©e Ă proximitĂ© d'une articulation risque de s'infecter. Pour le confirmer on vĂ©rifie par une exploration chirurgicale avec nettoyage. Attention aux petites articulations des doigts ! Os Une plaie qui communique avec un os cassĂ© est une fracture ouverte. Note Une fracture avec une peau abĂźmĂ©e autour c'est aussi une fracture ouverte Atteinte des structures internes Pour les plaies du thorax, abdomen, rachis, les organes internes peuvent ĂȘtre atteints. Si la lĂ©sion est facilement suspectĂ©e devant une plaie par balle , il faut aussi l'Ă©voquer avec un objet pointue la lame mĂȘme petite peut avoir pĂ©nĂ©trĂ©e profondĂ©ment Ă cause de l'appui sur la peau. Une contusion, Ă©raflure de la peau du thorax ou de l'abdomen signe le traumatisme. Ils peuvent entraĂźner une dĂ©faillance de la respiration, circulation, de la fonction nerveuse moelle Ă©piniĂšre Voir page suivante Complications des plaies HĂ©morragie externe Plaie artĂšre principale Elle entraĂźne en quelques minutes une dĂ©tresse circulatoire majeure si la compression n'est pas immĂ©diate. Plaie qui saigne en nappe modĂ©rĂ©ment Un saignement dĂ» Ă une petite coupure, Ă©corchure, Ă©raflure ou abrasion cutanĂ©e s'arrĂȘte spontanĂ©ment en quelques minutes. En effet les vaisseaux se contractent et la plaie vasculaire est "bouchĂ©e" par un caillot formĂ© par les plaquettes du sang et des facteurs de coagulation. Il ne faut pas "gratter" le caillot formĂ© sinon la plaie resaigne. Plaie qui saigne beaucoup Un saignement abondant imbibe de sang un mouchoir en quelques secondes et ne s'arrĂȘte pas spontanĂ©ment. Si aucune compression n'est pratiquĂ©e, la perte de sang peut devenir importante. Il est trĂšs difficile d'Ă©valuer la quantitĂ© de sang perdu. On peut aussi bien minorer que majorer un visage en sang mais finalement peu abondant ou au contraire plaie du scalp. Paralysie La section d'un tendon ou d'un nerf entraĂźne la paralysie du segment du membre situĂ© en dessous de la plaie. Il faut ĂȘtre particuliĂšrement attentif aux plaies du poignet ou de doigts et bien vĂ©rifier la sensibilitĂ© et la motricitĂ©. Infection La peau est une barriĂšre contre les microbes. HĂ©las, il y a toujours des germes sur la peau. La plaie ouvre un chemin par lequel vont entrer les germes. En effet l'infection est toujours prĂ©sente, mais en gĂ©nĂ©ral l'organisme se dĂ©fend, mais il est parfois dĂ©bordĂ©. Le risque est maximum lors de plaie souillĂ©e par de la terre prĂ©sence d'un corps Ă©tranger morsure Dans ces cas il y a des bactĂ©ries qui proviennent de l'extĂ©rieur en grand nombre Devant toute plaie, il faut prĂ©venir l'infection par le nettoyage de la plaie et l'usage d'un antiseptique. ✠DĂ©veloppement de l'infection Elle survient secondairement. C'est pourquoi il est difficile de faire comprendre l'importance du nettoyage. L'infection Ă©volue en trois Ă©tapes Infection locale avec rougeur, chaleur, douleur, gonflement. AbcĂšs avec fiĂšvre et formation de pus. Le traitement est chirurgical avec antibiotiques. Au niveau du doigt c'est un panaris. La peau est rouge, tendue et la douleur est intense, lancinante entraĂźnant insomnie. Une plaie ponctiforme de la main peut avoir infectĂ© la gaine d'un tendon. Lymphangite C'est une traĂźnĂ©e rougeĂątre sur le bras qui suit le trajet de la est en rapport avec une infection rĂ©gionale avant la septiciĂ©mie. Il y a souvent des ganglions Infection gĂ©nĂ©rale septicĂ©mie Elle gagne tout le corps avec apparitions de trainĂ©es rougeĂątres Ă distance de la plaie On parle de lymphangite car c'est le systĂšme lympathique qui est atteint et de ganglions puis dĂ©veloppement des microbes dans le sang septicĂ©mie. En plus du traitement local il faut un traitement gĂ©nĂ©ral antibiotiques, voire rĂ©animation Cas particulier le tĂ©tanos C'est une infection souvent mortelle due Ă la souillure de la plaie par un microbe. Il survient chez une personne non vaccinĂ©e. Il est prĂ©venu par un rappel de vaccin ou sĂ©rum + vaccin chez le non vaccinĂ©. Bilan PremiĂšre Ă©tape Bilan vital , traumatique et circonstantiel MĂȘme si la plaie est importante, il ne faut PAS se prĂ©cipiter pour soigner la ou les plaies. Il faut toujours au prĂ©alable faire un bilan vital et au besoin pratiquer les gestes de secours adĂ©quats. Il est possible aussi qu'il y ait d'autres blessĂ©s plus graves en dĂ©tresse qui nĂ©cessitent des soins prioritaires. ✠DĂ©tails de la premiĂšre Ă©tape Bilan vital Cet examen est trĂšs rapide quelques secondes, Ă la recherche d'une grave dĂ©tresse nĂ©cessitant des gestes de secours. Bilan et gestes de secours seront quasiment fait en mĂȘme temps. Le bilan d'extrĂȘme urgence ou vital permet de savoir s'il faut mettre en route immĂ©diatement des gestes de rĂ©animation pour 4 situations hĂ©morragie artĂ©rielle principalement de l'artĂšre fĂ©morale avec plaie obstruction totale des voies aĂ©riennes supĂ©rieures inconscience ou coma arrĂȘt cardiaque Ce n'est qu'aprĂšs avoir constatĂ© qu'il n'y avait rien de vital que le bilan est complĂ©tĂ© par un examen approfondi avec prises des constantes habituelles frĂ©quence respiratoire, pouls...On se limitera aux organes indispensables Ă la vie respiration circulation coeur conscience et motricitĂ© â Revoir bilan vital Bilan traumatique Le bilan gĂ©nĂ©ral terminĂ©, il est indispensable de complĂ©ter cet examen par un inventaire minutieux des diffĂ©rentes lĂ©sions. Pour ne rien oublier, on procĂ©dera rĂ©gion par rĂ©gion. Cet examen se fera par la vue, et parfois par la palpation prudente. On identifiera les plaintes si le blessĂ© est conscient douleur motricitĂ© paralysie, faiblesse sensibilitĂ© insensibilitĂ© fourmillements On recherchera Ă chaque Ă©tape contusion, gonflement, oedĂšmes, hĂ©matomes plaies et leurs aspects Ă©raflure, Ă©corchure, coupure, lacĂ©ration, plaie ponctiforme... saignement dĂ©formation douleur provoquĂ©e â Revoir bilan traumatique Bilan circonstanciel Il est indispensable de connaĂźtre les circonstances de l'accident, le positionnement de la victime les risques et dangers Ă©ventuels Bilan local Nature de la plaie Il est important de savoir si l'origine de la plaie est une coupure par objet tranchant Il faut alors Ă©valuer sa profondeur longueur de la lame et mieux conserver l'objet. une contusion par Ă©crasement une Ă©raflure une plaie par balle, arme blanche une morsure de chien Il faut retrouver son propriĂ©taire car il y a risque de rage. une piqĂ»re prĂ©sence d'un dar, Ă©charde... Note Une blessure par un coup de couteau s'appelle une plaie par arme blanche Forme de la plaie Plaie franche Les bords sont nets fait par un objet tranchant comme un couteau Plaie pĂ©nĂ©trante Il y a une porte d'entrĂ©e mais pas de sortie. Par ex. un coup de couteau Plaie transfixiante Il y a une porte d'entrĂ©e et de sortie comme une plaie par balle. On peut mĂȘme reconstituer le trajet de la balle et ainsi de savoir quel organe a Ă©tĂ© touchĂ©. Plaie punctiforme comme un point d'oĂč le nom. Par ex aiguille notamment Ă l'hĂŽpital pour les soignants avec risque d'infection voir Accident d'Exposition au Sang Eraflure C'est une abrasion de la peau qui est arrachĂ© superficiellement en rapport avec un glissement ou friction contre un objet dur comme la pierre. La plaie est trĂšs douloureuse. La lacĂ©ration est le stade plus grave d'arrachement. Plaie contuse Elle est dĂ©chirĂ©e, dĂ©chiquetĂ©e, Ă©clatĂ©e souvent par Ă©crasement Il se constitue sous la peau un hĂ©matome en rapport avec la dĂ©chirure de petits vaisseaux Un gonflement autour de la plaie se dĂ©veloppe. C'est un oedĂšme eau entre les cellules Profondeur Si la plaie est importante, on peut Ă©valuer la profondeur. Mais le plus souvent, il est impossible de connaĂźtre avec exactitude la profondeur. L'Ă©tude de l'objet lame ou couteau long ? permet d'avoir une premiĂšre idĂ©e. Pour un coup de couteau, l'appui sur une zone souple comme l'abdomen peut pĂ©nĂ©trer profondemment Ă l'intĂ©rieur du corps. Plus la plaie est profonde, plus il y a risque d'hĂ©morragie et de lĂ©sions d'organes en dessous. Souillures Il faut noter la prĂ©sence de corps Ă©tranger dĂ©bris de verre, petit caillou, Ă©charde, terre.... Localisation Bien notĂ© l'emplacement exact de la plaie. CritĂšres de gravitĂ© Elle est fonction de l'Ă©tendue de la profondeur de la prĂ©sence de corps Ă©tranger de la localisation Citons comme Ă©lĂ©ments de gravitĂ© Plaie hĂ©morragique Plaie profonde Plaie souillĂ©e Plaie Ă©tendue⊠Plaie avec paralysie PrĂšs d'un tendon, d'une artĂšre ou d'une articulation Au cou, Ă la main, Ă l'oeil ou Ă la face Thorax, abdomen Une plaie simple est une petite coupure ou Ă©corchure Ă©raflure saignant peu et non situĂ©e Ă proximitĂ© d'un orifice naturel ou de l'oeil. Mais mĂȘme une petite plaie ponctiforme de la main peut se transformer plus tard en une importante infection. Quelque soit sa taille, on ne peut savoir si une plaie est grave qu'aprĂšs l'avoir fait examinĂ©e par un mĂ©decin. Toute plaie impressionnante ne doit pas faire mĂ©connaĂźtre un autre traumatisme beaucoup plus grave! HĂ©morragie externe ? L'hĂ©morragie est le plus souvent Ă©vidente. Elle doit ĂȘtre recherchĂ©e systĂ©matiquement sur un blessĂ© car elle peut ĂȘtre masquĂ©e par la position de la victime ou un vĂȘtement particulier manteau, blousonâŠ. Dans ce cas, Ă©carter les vĂȘtements si nĂ©cessaire. Il faut insister sur la plaie de l'occiput derriĂšre du crĂąne qui peut saigner en permanence dans le dos du blessĂ© et vers le matelas coquille, et ce n'est qu'Ă l'arrivĂ©e que l'erreur sera dĂ©couverte. Quelle soit artĂ©rielle ou veineuse la plaie des vaisseaux est appelĂ©e une hĂ©morragie externe. La plaie artĂ©rielle saigne en jet par saccade pulsatile comme le pouls de couleur rouge vif La plaie veineuse saigne par nappe, diffuse de couleur rouge plus foncĂ©e Retentissement circulatoire ? Les signes d'un Ă©tat de choc hĂ©morragique sont Ă rechercher systĂ©matiquement pĂąleur froid angoisse soif sueurs accĂ©lĂ©ration du pouls ou tachycardie baisse de la tension voire effondrement collapsus respiration rapide â Revoir plaie artĂ©rielle urgence vitale Astuce Ne pas confondre dĂ©tresse circulatoire persistante avec un malaise vagal en rapport avec la vue du sang, de la plaie et de la douleur HĂ©las, les signes au dĂ©but sont les mĂȘmes sueurs, pĂąleur, somnolence, mais en principe et trĂšs thĂ©orique pas de pouls accĂ©lĂ©rĂ© mais pouls lent Le malaise rĂ©gresse mais pas la dĂ©tresse circulatoire Bilan rĂ©gional Il faut noter en dessous du niveau de la plaie extrĂ©mitĂ© dite "distale" "Ă distance" la sensibilitĂ© la motricitĂ© la chaleur les pouls pĂ©riphĂ©riques afin de rechercher une section d'un tendon, d'un nerf ou d'un vaisseau ou les 3 ! On n'oubliera pas de rechercher un autre traumatisme. Gestes Toute plaie mĂȘme minime doit ĂȘtre soignĂ©e et ĂȘtre examinĂ©e par un mĂ©decin. Une plaie d'un centimĂštre sur un doigt peut avoir lĂ©sĂ© un nerf ou une articulation par exemple. Il faut arrĂȘter le saignement protĂ©ger la plaie pour limiter le risque d'infection immobiliser la partie atteinte Le sauveteur expliquera Ă la victime ce qui se passe pour la rĂ©conforter et rechercher sa coopĂ©ration. Tous les gestes pratiquĂ©s seront expliquĂ©s. Le matĂ©riel Une trousse de secours "idĂ©al" devrait comportĂ©e matĂ©riel exigĂ© pour une ambulance - 1 bande Ă©lastique type Velpeau de largeur 5 cm, et une de 10 cm, - 20 compresses de gaze stĂ©rile de taille environ 7,5 x 7,5 cm, - 2 pansements stĂ©riles absorbant amĂ©ricain de taille environ 20 x40 cm, - 2 rouleaux de ruban adhĂ©sif de largeur 2 cm - 1 pince Ă Ă©charde - 1drap stĂ©rile tissu ou non tissĂ©, ou drap isothermique de taille environ 2 x 1 m - 1 champ stĂ©rile de taille environ 75 x 75 cm - 2 paires de gants stĂ©riles usage unique de taille moyenne - 2 masques de type chirurgical Ă usage unique - 2 masques de type FFP2 Ă usage unique - Solution antiseptique bactĂ©ricide non iodĂ©e, en conditionnement d'origine, minimum 0,25 litre de prefernce unidose - 1 paire de ciseaux universels bout mousse. - 1 rasoir de sĂ»retĂ©, - 1 lampe Ă©lectrique Ă pile avec piles de rechange - stylo et carnet 1 + 1 - 10 sacs poubelles de 10 litres, minimum Ce nĂ©cessaire de secourisme d'urgence, est rassemblĂ© dans un contenant unique, portable, rĂ©servĂ© Ă cet usage, et protĂ©geant des projections et de la poussiĂšre. Lutte contre l'infection Il faut respecter la rĂšgle classique "Ne pas toucher, emballer, Ă©tiqueter, Ă©vacuer" Se protĂ©ger Se laver les mains avec de l'eau et du savon ou une solution hydro-alcoolique. On se protĂšge d'Ă©ventuelles projections de sang par le port de gants, voire des lunettes de protection. Le sauveteur ne doit jamais ĂȘtre en contact avec le sang du malade pour Ă©viter SIDA ou HĂ©patite C. â· Savoir + Accident d'Exposition au Sang Niveau DEAmbulancier Nettoyer une plaie simple La plaie est nettoyĂ©e Ă l'eau et au savon afin de retirer les souillures et les corps Ă©trangers superficiels et visibles. Mais le mieux est d'utiliser une compresse stĂ©rile imprĂ©gnĂ©e d'un antiseptique. Le lavage Ă©limine les germes qui pourraient pĂ©nĂ©trer dans la plaie. Le nettoyage doit se faire avec douceur du centre vers la pĂ©riphĂ©rie pour ne pas faire saigner ou faire pĂ©nĂ©trer des corps Ă©trangers. On utilisera une compresse stĂ©rile par geste sans jamais repasser une compresse souillĂ©e sur un endroit dĂ©sinfectĂ©. Les compresses utilisĂ©es et les gants seront jetĂ©s dans un conteneur Ă dĂ©chets septiques. Antiseptique C'est une prĂ©paration mĂ©dicamenteuse qui a la propriĂ©tĂ© d'Ă©liminer ou de tuer les micro-organismes, ou d'inactiver les virus prĂ©sents dans les tissus vivants peau, muqueuses, plaies. Il doit ĂȘtre utilisĂ© seul, en liquide ou en spray, peu allergisant et peu irritant. On doit se conformer aux rĂšgles d'utilisation prĂ©conisĂ©es par le fabricant, contrĂŽler la date de pĂ©remption et contrĂŽler la date d'ouverture du flacon normalement inscrite dessus par le premier utilisateur. Il faut prĂ©fĂ©rer lorsque cela est possible, les doses Ă usage unique Ne pas toucher une plaie importante Elle est mise Ă nu, en coupant les vĂȘtements, tout en Ă©vitant la contamination par la poussiĂšre ou les mains sales. On ne touchera pas directement Ă la plaie. Si un corps Ă©tranger couteau, outil, morceau de verre... est inclus dans la plaie, il ne faut jamais le retirer car son retrait ou sa mobilisation peut aggraver la lĂ©sion et le saignement. ProtĂ©ger la plaie Pansement En limitant le contact avec l'extĂ©rieur, le pansement protĂšge la plaie des organismes extĂ©rieurs qui pourraient la contaminer diminue le risque de contamination du secouriste par le sang de la victime La plaie est recouverte avec des compresses stĂ©riles maintenues par un bandage avec un pansement individuel en paquet stĂ©rile de taille appropriĂ©e ou un champ stĂ©rile jamais de coton On ne touche jamais avec les doigts, mĂȘmes recouverts de gants, la partie du pansement qui entrera en contact avec la plaie. Pour une plaie simple, on peut la laisser Ă nu ou la protĂ©ger par un pansement adhĂ©sif si la plaie risque d'ĂȘtre Ă nouveau souillĂ©e ce pansement n'adhĂšrera correctement que lorsque la peau aura sĂ©chĂ©. Demander Ă la victime si elle est vaccinĂ©e contre le tĂ©tanos et depuis quand. Si la vaccination n'est pas rĂ©cente, lui conseiller de consulter un mĂ©decin. Conseiller Ă la victime, si la plaie devient chaude, rouge, si elle gonfle ou si elle continue de faire mal dans les 24 heures de consulter sans tarder un mĂ©decin. Pansements et bandages Ils constituent l'ensemble des matĂ©riels qui sont nĂ©cessaires pour recouvrir une plaie ou une brĂ»lure, qu'elle soit simple ou grave. Ils ont les caractĂ©ristiques suivantes stĂ©rile couvrant adhĂ©rant, sans ĂȘtre compressif, sauf pour les hĂ©morragies L'examen de la plaie ou de la brĂ»lure dĂ©termine la nature du pansement et du bandage Ă rĂ©aliser. Pour protĂ©ger une plaie, on peut utiliser divers types de pansement compresses stĂ©riles pansements adhĂ©sifs associant compresse et un adhĂ©sif pansements absorbants dit "pansement amĂ©ricain" comprenant plusieurs couches de compresses rembourrĂ©es champs et drap stĂ©riles Le maintien du pansement se fait avec bandes ruban adhĂ©sif Une surveillance doit ensuite ĂȘtre effectuĂ©e afin de vĂ©rifier l'apparition Ă©ventuelle d'un saignement ou d'une douleur importante. Par exemple, un pansement circulaire posĂ© sur un membre peut faire garrot, soit parce qu'il est trop serrĂ© dĂšs la pose, ce qui est une erreur technique, soit sous l'effet d'un gonflement rĂ©actionnel survenant aprĂšs le traumatisme. Le matĂ©riel de pansement et de bandage est consommable, Ă usage unique et doit ĂȘtre jetĂ© dans des rĂ©cipients prĂ©vus Ă cet effet aprĂšs leur utilisation. Lutte contre l'hĂ©morragie Pression manuelle simple Il n'y a pas d'urgence si la plaie saigne modĂ©rĂ©ment. Elle se fait sans contact direct avec une compresse stĂ©rile et des gants stĂ©riles sur la plaie. Elle suffit en gĂ©nĂ©ral pour arrĂȘter un saignement classique sans section d'une grosse artĂšre. . Pression manuelle forte plaie artĂ©rielle Dans le cas d'une plaie artĂ©rielle, il faut exercer une pression forte et le plus vite possible avec les doigts ou la main protĂ©gĂ©s au pire avec du matĂ©riel non stĂ©rile en recouvrant sa main d'un sac plastique ou en interposant un linge pliĂ© Il est prĂ©fĂ©rable de poursuivre la compression jusqu'Ă l'arrivĂ©e des secours mĂ©dicalisĂ©s. Si disponible, le mieux est d'utiliser une compresse stĂ©rile et des gants Ă usage unique. Pansement compressif Si le saignement persiste au relĂąchement au bout de quelques minutes il faut maintenir la compression manuelle en permanence, mais ne jamais mettre de garrot. Tampon Si le sauveteur doit se libĂ©rer, il remplacera la compression manuelle par un tampon de tissu ou de papier mouchoir pliĂ©, par exemple, maintenu en place par un lien large. La mise en place de ce tampon relais doit observer les principes suivants Le tissu mis Ă la place doit ĂȘtre propre et recouvrir complĂštement la plaie qui saigne La substitution de la compression manuelle par le tampon relais doit ĂȘtre la plus rapide possible Le lien large doit recouvrir complĂštement le tampon et ĂȘtre assez long pour faire au moins 2 tours Le lien doit ĂȘtre suffisamment serrĂ©, pour garder une pression suffisante sur l'endroit qui saigne et Ă©viter que le saignement reprenne. Si le tampon relais n'arrĂȘte pas totalement l'hĂ©morragie, il sera complĂ©tĂ© par la pose d'un deuxiĂšme tampon par-dessus le premier pour augmenter la compression En cas d'Ă©chec, reprendre la compression manuelle. Certaines localisations ne permettent pas de fixer le tampon avec un lien large cou, thorax et abdomen. Dans ce cas, la compression manuelle doit ĂȘtre maintenue. Le pansement est ensuite renforcĂ© par de larges champs, le tout contenu par les bandes Ă©lastiques de type Elastoplast . Coussin hĂ©mostatique On peut aussi utiliser un pansement absorbant Ă plusieurs couches appelĂ© "pansement amĂ©ricain" ou un coussin hĂ©mostatique d'urgence CHU. Ce dernier est composĂ© d'une compresse stĂ©rile avec un tampon de mousse qui joue le rĂŽle d'amortisseur et entourĂ© d'une bande Ă©lastique. Localement on vĂ©rifie l'efficacitĂ© de la compression, le sang ne devant pas couler autour du pansement et la compression ne sera pas excessive se traduisant alors par des extrĂ©mitĂ©s froides et cyanosĂ©es. â· Fiche technique compression artĂšre PSE1 Point de compression Ă distance plaie artĂ©rielle Si la plaie nâest pas accessible, ou le dĂ©bit trop important saignement dâune artĂšre en jet, il faut pratiquer une compression Ă distance de la plaie. Elle est indiquĂ©e aussi si le pansement compressif est inefficace, ou devant une fracture associĂ©e ou une section de membre. âœâł Rappel des points de compression La compression est maintenue jusqu'Ă l'arrivĂ©e des secours mĂ©dicalisĂ©s. Rappelons les points de compression artĂšre axillaire dans le creux de lâaisselle artĂšre humĂ©rale pouce Ă lâintĂ©rieur du bras en lĂ©gĂšre rotation externe, en appuyant sur l'humĂ©rus, entre les 2 masses musculaires du bras artĂšre fĂ©morale en appuyant le poing, bras tendu au milieu du pli de lâaine ou Ă la face interne de la cuisse entre les 2 masses musculaires artĂšre poplitĂ©e le pouce appui derriĂšre le genou dans le creux dit poplitĂ©e artĂšre carotide pouce Ă la base du cou,les autres doigts en arriĂšre du cou, san Ă©craser la trachĂ©e Le garrot sera toujours visible avec une inscription notant l'heure de pose. Un garrot ne doit pas ĂȘtre gardĂ©, en thĂ©orie plus d'une heure car les nerfs sans oxygĂšne souffrent et les cellules nerveuses neurones risquent de ne plus fonctionner sĂ©quelles de paralysie. Compression artĂšre humĂ©rale Compression artĂšre fĂ©morale Compression artĂšre carotide Garrot plaie artĂ©rielle La pose d'un garrot est exceptionnelle, par ex. un sauveteur seul devant faire face Ă plusieurs blessĂ©s ou un point de compression inefficace. A partir du moment oĂč il est posĂ©, il ne sera pas enlevĂ©. On notera l'heure de pose. Il est rĂ©servĂ© uniquement aux plaies artĂ©rielles, jamais pour une plaie qui saigne en nappe mĂȘme en abondance. âœâł DĂ©tails technique de pose garrot Avec un lien de toile sans boucle mĂ©tallique Glisser le lien large, pliĂ© en deux, sous le genou ou le bras de la victime. La boucle vers l'intĂ©rieur Remonter le garrot Ă la racine de la cuisse Passer un chef du lien large dans la boucle et tirer sur les deux chefs pour serrer le garrot Maintenir la traction et terminer en nouant les deux chefs On vĂ©rifie que le saignement est bien arrĂȘtĂ©. Avec un garrot Ă boucle mĂ©tallique Glisser le garrot sous la cuisse ou le bras de la victime. La boucle mĂ©tallique vers l'intĂ©rieur, la partie mĂ©tallique repose sur le sol fig. 1 Remonter le garrot Ă la racine de la cuisse ou du bras et engager l'extrĂ©mitĂ© libre de la sangle dans la boucle mĂ©tallique, en appuyant le levier de la griffe pour l'ouvrir fig. 2 La sangle passĂ©e, relĂącher la griffe et tirer fort sur le chef pour serrer le garrot La griffe de la boucle mĂ©tallique permet de maintenir le garrot serrĂ©. La compression peut ĂȘtre alors relĂąchĂ©e. On vĂ©rifie que le saignement ne reprend pas fig 4 A la fin de la compression Des maladies peuvent ĂȘtre transmises par le sang en cas de plaie mĂȘme minime des mains du sauveteur. MalgrĂ© des prĂ©cautions, le sauveteur peut avoir Ă©tĂ© en contact avec du sang. Dans ce cas, il convient de toujours se laver les mains, les dĂ©sinfecter eau de javel, dakin⊠et retirer les vĂȘtements souillĂ©s de sang le plus tĂŽt possible d'Ă©viter de porter les mains Ă la bouche, au nez ou aux yeux ou de manger avant de s'ĂȘtre lavĂ© les mains En cas d'inquiĂ©tude, Ă la suite d'un contact avec le sang d'une victime, le sauveteur doit consulter un service d'urgence le plus vite possible pas le lendemain Lutte contre la dĂ©tresse circulatoire Allonger la victime en position horizontale. Cette position retarde ou empĂȘche l'installation d'une dĂ©tresse liĂ©e Ă la perte importante de sang Si apparaissent des signes de choc, les pieds sont surĂ©levĂ©s, mais jamais abaissĂ©s par la suite Faire alerter ou Ă dĂ©faut alerter soi-mĂȘme le centre 15 Inhalation d'oxygĂšne Ă 9 l/mn RĂ©guliĂšrement l'examen du blessĂ© et la prise des constantes vitales recherchera toute dĂ©gradation, notamment l'apparition d'une anĂ©mie aigue pĂąleur extrĂȘme, puis Ă©tat de choc. VĂ©rifier que l'hĂ©morragie est arrĂȘtĂ©e et parler rĂ©guliĂšrement Ă la victime Si elle parle, elle est consciente poursuivre la surveillance et lui expliquer ce qui se passe pour la rĂ©conforter Si elle ne rĂ©pond plus, pratiquer les gestes qui peuvent alors s'imposer et ignaler l'aggravation aux secours mĂ©dicalisĂ©s. RĂ©sumĂ© Points clefs Toujours vĂ©rifier chaleur, sensibilitĂ©, motricitĂ© et pouls en dessous du niveau de plaie Rechercher une plaie artĂ©rielle et comprimer Porter des gants Ă usage unique pour mettre en place un pansement. Recouvrir la totalitĂ© de la plaie par le pansement stĂ©rile. Maintenir le pansement par un bandage pour Ă©viter tout dĂ©placement. On ne touche pas la partie du pansement en contact direct avec la lĂ©sion de la peau La circulation d'aval est maintenue. Ne jamais poser de bandes directement sur une plaie La compression doit recouvrir la totalitĂ© de la plaie ĂȘtre suffisante pour arrĂȘter le saignement permanente RĂ©pertoire Recopier et dĂ©finir les mots suivants Ă©piderme, sous-cutanĂ©, tendon contusion, Ă©raflure, lacĂ©ration plaie ponctiforme, transfixiante, pĂ©nĂ©trante, franche hĂ©matome, ecchymose hĂ©morragie externe CompĂ©tences Ă acquĂ©rir Se laver les mains Utiliser des gants Evaluer une plaie et ses complications potentielles Faire un pansement Objectifs Bilan, Ă©liminer une plaie artĂ©rielle, nettoyer, dĂ©sinfecter, panser
SecuPressVous nâĂȘtes pas autorisĂ© Ă accĂ©der Ă lĂ page enregistrĂ©s Votre IP 29 August 2022 2257Raison Mauvaise GĂ©olocalisationSupport ID
Article PubliĂ©e le 27/07/2020 Information proposĂ©e par Service Public dâInformation en SantĂ© Quels sont les diffĂ©rents types de plaies ? Une plaie est une effraction plus ou moins profonde de la peau. Il en existe de trĂšs nombreuses formes. Une excoriation cutanĂ©e ou Ă©gratignure touche seulement les couches superficielles de la peau. Les bords de la plaie sont alors souvent irrĂ©guliers, le saignement de faible abondance et de courte durĂ©e. Une excoriation Ă©tendue peut toutefois provoquer une douleur ressemblant Ă une brĂ»lure. En gĂ©nĂ©ral, les soins locaux suffisent pour ce genre de petit bobo. Les plaies plus profondes ou entailles ont des bords, appelĂ©s aussi berges, dĂ©coupĂ©s plus nettement. Les saignements sont parfois importants et la plaie souvent douloureuse. Les berges doivent, dans certains cas, ĂȘtre rapprochĂ©es lâune de lâautre suture ou colle biologique par un mĂ©decin, afin dâĂ©viter une cicatrice inesthĂ©tique. Une plaie peut donner lieu Ă dâimportants saignements, notamment sur le cuir chevelu parfois spectaculaire, au visage et aux mains. Ces saignements peuvent ĂȘtre dâorigine veineuse, artĂ©rielle ou mixte. Les saignements veineux sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©guliers, en nappes. Les saignements artĂ©riels, plus rares, se caractĂ©risent au contraire par une trĂšs forte pression et un dĂ©bit pulsatile le sang sort par Ă -coups et parfois en jet, au rythme du pouls. Ils peuvent provoquer des hĂ©morragies importantes. Quelles sont les complications Ă©ventuelles des plaies ? Une plaie ou une excoriation peut ĂȘtre suivie de complications infectieuses. Lâinfection se manifeste par une rougeur, une douleur et la prĂ©sence Ă©ventuelle de pus. Elle est plus grave lorsquâelle touche une articulation ou quâelle sâaccompagne dâautres signes ganglions douloureux, fiĂšvre. Toute plaie est susceptible de se compliquer de tĂ©tanos chez une personne non vaccinĂ©e. Les plaies peuvent aussi entraĂźner des problĂšmes moteurs en cas de lĂ©sions nerveuses, tendineuses ou articulaires nĂ©gligĂ©es. Une plaie de la main, mĂȘme dâaspect bĂ©nin, doit ainsi faire lâobjet dâun examen mĂ©dical minutieux. Que faire en cas de plaie ? Si la blessure saigne par jet ou en nappes abondantes, comprimez la plaie avec une compresse stĂ©rile, ou Ă dĂ©faut avec un linge propre, de prĂ©fĂ©rence repassĂ© au fer. Ne faites pas de garrot. Attendez dix minutes et levez la compression doucement. Si la plaie saigne Ă nouveau, consultez un mĂ©decin. En cas dâhĂ©morragie persistante, pratiquez une compression manuelle que vous relĂąchez de temps en temps en attendant les secours. Nâappliquez rien sur une plaie autre quâun antiseptique incolore ou de lâeau si elle comporte des berges Ă©loignĂ©es nĂ©cessitant dâĂȘtre rapprochĂ©e par suture ou colle biologique. Si la blessure ne prĂ©sente pas un caractĂšre grave, nettoyez-la Ă lâeau courante tiĂšde avec du savon. Enlevez les souillures Ă©ventuelles avec une pincette propre. Ne dĂ©sinfectez la plaie quâaprĂšs lâavoir nettoyĂ©e Ă lâeau et au savon et rincĂ©e soigneusement. Dans la mesure du possible, nâappliquez ni sparadrap ni pansement et laissez la plaie Ă lâair libre. Si la plaie est une coupure peu profonde, vous pouvez poser des bandelettes adhĂ©sives aprĂšs lâavoir nettoyĂ©e, dĂ©sinfectĂ©e et bien sĂ©chĂ©e. Elles doivent ĂȘtre posĂ©es rapidement moins de 6 heures aprĂšs le moment oĂč la plaie sâest formĂ©e. Pour bien rapprocher les bords de la plaie, placez la premiĂšre bandelette au centre Ă la coupure, perpendiculairement, en maintenant ses bords rapprochĂ©s. Posez ensuite les autres bandelettes en les sĂ©parant de quelques millimĂštres. Finissez en posant deux bandelettes de part et dâautre de la coupure, parallĂšles Ă elle et collĂ©es sur les prĂ©cĂ©dentes. Les bandelettes doivent ĂȘtre retirĂ©es aprĂšs une semaine en les humidifiant. VĂ©rifiez que vous ĂȘtes Ă jour de vos vaccinations contre le tĂ©tanos rappel tous les vingt ans Ă lâĂąge adulte. Quand consulter en cas de plaie ? Appelez votre mĂ©decin traitant immĂ©diatement, ou rendez-vous au service dâurgence le plus proche si la plaie provoque un saignement qui semble abondant ou pulsatile. s'il s'agit d'une morsure. si elle est profonde et bĂ©ante, ou au contraire petite mais provoquĂ©e par un objet pointu couteau, clou, etc.. si la plaie touche l'Ćil ou la main, quelle que soit sa profondeur. si le blessĂ© prĂ©sente une pĂąleur du visage, des sueurs, une soif importante, des vertiges ou des petits malaises. Consultez un mĂ©decin dans la journĂ©e si la plaie est trĂšs souillĂ©e. si la plaie se situe sur le visage, le cou, la tĂȘte ou entraĂźne une gĂȘne pour mobiliser une articulation voisine. si elle n'arrĂȘte pas de saigner faiblement. si la personne a Ă©tĂ© vaccinĂ©e contre le tĂ©tanos depuis plus de vingt ans ou s'il existe un doute sur cette vaccination. si la personne est diabĂ©tique ou immunodĂ©primĂ©e risque d'infection augmentĂ©. si la plaie prĂ©sente des signes d'infection rougeur, chaleur, douleur. si la plaie ne cicatrise pas au bout de deux semaines. Comment soigner une plaie ? Lâutilisation dâun antiseptique local ne doit pas faire nĂ©gliger la premiĂšre Ă©tape indispensable au soin dâune plaie le nettoyage. Un simple lavage soigneux Ă lâeau tiĂšde et au savon permet dâĂ©liminer la majoritĂ© des germes. Cette Ă©tape doit ĂȘtre suivie dâun rinçage tout aussi soigneux car certains antiseptiques peuvent ĂȘtre inactivĂ©s par la prĂ©sence de savon. Les antiseptiques les plus couramment utilisĂ©s sont les biguanides chlorhexidine et hexamidine, ainsi que les dĂ©rivĂ©s du chlore et de lâiode. Lâassociation de plusieurs antiseptiques doit toujours ĂȘtre Ă©vitĂ©e. Elle risque dâannuler leurs effets ou, dans certains cas, elle peut entraĂźner la formation de produits irritants. Il faut toujours prĂ©fĂ©rer les formes unidoses ou les petits flacons une fois ouverts, les antiseptiques peuvent, paradoxalement, ĂȘtre contaminĂ©s. Il est important de respecter les modes dâemploi pur ou diluĂ©, rinçage, date de pĂ©remption, etc.. Le pansement protecteur doit ĂȘtre changĂ© tous les jours pendant deux Ă trois jours, puis tous les deux jours. Ă chaque renouvellement de pansement, mieux vaut la nettoyer doucement avec de l'eau ou du solutĂ© physiologique. En cas de saignement chez les personnes sans troubles connus de la coagulation, la compression de la plaie pendant quelques minutes est souvent suffisante. Le Service Public dâInformation en SantĂ©, au sein du MinistĂšre des solidaritĂ©s et de la santĂ©, associe les institutions et agences publiques missionnĂ©es dans les champs de la santĂ©, ainsi que les partenaires privĂ©s Ă but non lucratif associations, ordres professionnels, sociĂ©tĂ©s savantes, universitĂ©sâŠ. La dĂ©marche vise Ă assurer la cohĂ©rence et la cohĂ©sion des actions autour dâune vision commune de lâinformation publique en santĂ© prĂ©voyant Ă©galement lâĂ©laboration dâoutils favorisant lâimplication des usagers au processus dâamĂ©lioration du systĂšme de santĂ©. Service Public dâInformation en SantĂ© Le contenu proposĂ© vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?
toucher du sang contaminé sur une plaie